Accent du Sud
piscine et jardin

Conscience L'humain au cœur de notre projet

Conscience

Engagements humanitaires

Le Burkina est dans notre cœur depuis un certain temps. Pays des « hommes intègres » qui porte si bien son nom, pays d’un soleil sanglant qui étouffe chaque récolte et plonge ses habitants dans une famine impitoyable, pays parmi les dix pays les plus pauvres du monde, mais parmi les plus riches en humanité, où musulmans et chrétiens vivent paisiblement côte à côte, chacun supportant avec dignité, et avec tant de douceur, de dures conditions de vie. Un pays où les gens marchent droit, la tête haute, où la beauté des gens vous frappe, un pays où les femmes se battent courageusement pour leurs droits et leur place dans la société, un pays où le taux d’analphabétisme est de presque 30 %, un pays dont nous avons parcouru la terre aride du Sahel, pays qui vous touche au plus profond de nous-mêmes.
Nos deux enfants sont arrivés dans notre famille par adoption, ils sont nés sur cette terre rougeâtre, l’un au fond du Sahel, l’autre dans la poussière de Ouagadougou. La première fois que nous sommes allés au Burkina, c’était pour aller chercher notre aîné, en 2014. Nous l’avons attendu pendant six longues années…

Ce voyage initiatique sur tous les plans nous a permis de rencontrer Marthe et Henri Girard, deux êtres exceptionnels, qui ont créé l’association AZN. Henri, fils d’agriculteurs du Nord de la France, un Chti, et Marthe, Burkinabée, qui a travaillé dans le secteur social et a rencontré Henri lors de ses études à Paris. Ils sont retournés au Burkina, dans les zones les plus démunies, pour vivre dans une pauvreté inimaginable, sans eau, sans électricité, parfois sans nourriture, mais le cœur plein de volonté et la tête remplie de folles idées, comme celle d’arboriser le Sahel. Il faut être fou pour y penser. Ou s’appeler Henri Girard ! Un homme bon, calme, intelligent, presque un sage pour moi. Il a dédié trente ans de sa vie à cette région de Guiè, l’une des plus pauvres, pour créer une pépinière et une école d’agriculture dans laquelle il a inventé des méthodes – tout en bio – pour arracher un peu de fertilité à ce sol pétrifié. Puis sont arrivés les enfants, les Girard ont créé un orphelinat, puis a suivi une école pour tous où même les adultes peuvent apprendre à lire et à écrire, une infirmerie, une maternité et dernièrement une école de formation des auxiliaires de la petite enfance.

Nous avons passé quelques jours avec Marthe et Henri, partagé leur modeste demeure au sol en terre battue, avec un seau d’eau en guise de douche. Nous avons pu observer leurs réalisations, découvrir leurs valeurs, mais surtout nous avons rencontré des êtres extraordinaires. Et nous sommes partis avec la promesse brûlante de revenir. Ce que nous avons fait.

En attendant, avec Accent du Sud, un projet d’aire de jeux pour les orphelins a vu le jour. La réalisation prend du temps, en Afrique, tout se fait à leur rythme, pas selon notre conception d’Européen. Nous avons envoyé l’argent, et puis rien. Pas de nouvelles. Puis, plus tard, ils nous ont expliqué le retard. Mais jamais nous n’avons douté. Et puis on y est retournés. Nous avons vu tout ce qui avait été fait avec l’argent donné, beaucoup plus que ce qu’on avait rêvé, quel bonheur !
En 2018, pour la seconde adoption, retour dans ce pays pour rencontrer ce petit bonhomme qui portait déjà notre nom. Et retour à Guiè. Retrouvailles, beaucoup de larmes et d’émotion, et beaucoup de rires, parce qu’au Burkina, le tempérament est solaire, quoi qu’il arrive.

Rencontre aussi avec notre filleul, Adama, dont nous finançons la scolarité depuis quatre ans.
Notre rendez-vous était fixé pour la matinée, mais au fur et à mesure des visites et des témoignages d’hospitalité, nous avions des heures de retard. Adama nous a attendus dans le petit bureau de Francis, qui s’occupe des parrainages, lui aussi sorti de la misère grâce à un parrain qui a financé sa scolarité. Adama est là, timide, il n’ose pas nous regarder dans les yeux. Au Burkina, le respect est une valeur fondamentale. Je pleure, une fois de plus. Mon fils lui tend son cadeau, des vêtements trop grands pour le pitchoun qui apparemment a dix ans, mais ressemble à un enfant de sept ans de chez nous… un livre, des lampes de poche manuelles, un sac à dos pour l’école. Les enfants jouent, finalement Adama esquisse un sourire, toujours timide, mais avec un charme fou. Puis il part partager ses trésors avec ses frères et sœurs, en pédalant sur un vieux vélo. On reste là à le regarder jusqu’à ce qu’il devienne un point sur l’horizon. Notre aîné, huit ans, commence à prendre conscience de la chance que nous avons d’avoir une vie confortable.
Un repas simple mais terriblement bon est partagé. Échange des idées, des cahiers dessinés par les élèves de la classe de notre fils pour les enfants de l’école d’AZN. Et une envie farouche de ne pas s’arrêter là, de faire plus, car avec si peu on peut faire tant là-bas !
Et puis la rencontre avec la famille d’accueil de notre second enfant. Les conditions de vie des enfants accueillis. Leur combat pour la survie. Huit enfants et pas suffisamment de moyens. Huit enfants, deux gravement handicapés, quatre trop âgés pour être adoptés, un qui attend son adoption, et le huitième, c’est le nôtre, il partira avec nous. Et la généreuse étreinte de cette dame, Mme Rosalie, qui a élevé cent deux enfants orphelins pendant soixante ans… En partant, nous laissons derrière nous cette si généreuse personne, dans des quartiers encore plus défavorisés que les autres, excessivement modestes, et le désir de faire quelque chose : le projet Rosalie va être pris en main par l’association AZN, afin de garantir un toit pour continuer à accueillir des enfants, assurer leur scolarité et la survie de ceux qui ne pourront jamais apprendre un métier à cause de leur handicap. Accent du Sud lève des fonds

Julia Lamboley

Notre engagement

Des actions concrètes

Nous souhaitons faire partager nos engagements à nos clients.

Pour chaque projet piscine ou jardin, un enfant en primaire sera parrainé pour 1 an.

Si vous désirez soutenir nos actions, vous pouvez faire un don à TERRE VERTE
ou SOS ENFANT;

L'ong terre verte

La désertification croissante du Sahel pour des raisons climatiques (baisse globale de la pluviométrie) et humaines (surexploitation des terres agricoles, déforestation), engendre l’appauvrissement des populations rurales.
Ainsi, l’ONG Terre verte a lancé un programme visant à venir en aide aux populations burkinabées tout en sauvegardant l’environnement.
Concept : la relance d’une agriculture écoresponsable au Sahel par la création de fermes pilotes
Depuis la création de la ferme pilote de Guiè dans les années 1990, plusieurs autres fermes ont vu le jour dans le pays. Le concept intègre 3 axes de travail : la recherche appliquée qui vise à une amélioration constante de l’environnement, la formation des populations et l’appui direct aux agriculteurs par la réalisation de périmètres bocagers.
Grâce à cette triple action, les conditions de vie rurale s’améliorent progressivement en exploitant de façon durable une terre à nouveau fertile. La pépinière joue un rôle primordial dans les travaux de la ferme. La production de haies vives, d’arbres et d’arbustes permet l’aménagement des bocages sahéliens, le reboisement progressif des espaces.
Pour en savoir plus et faire un geste solidaire, rendez-vous sur www.eauterreverdure.org

Sos enfants

L’Association SOS Enfants, Reconnue d’Utilité Publique, créée en 1982 a pour activité principale de soutenir, promouvoir ou initier, en France et dans le monde, en partenariat étroit avec les populations concernées, dans l’esprit d’ « aider sans assister », toutes actions de développement économique et/ou social concernant notamment les domaines de l’éducation, la formation, la santé et l’environnement.

Sans pour autant négliger une réponse immédiate aux situations d’urgence qui peuvent se présenter, SOS Enfants s’attache plus particulièrement, en étroite collaboration avec ses partenaires locaux, à l’analyse des problèmes et au traitement de leurs causes par la mise en place d’actions de développement à moyen et long terme.

Aider sans Assister, c’est favoriser un développement sur le long terme, en mettant à la disposition des jeunes les moyens de se construire leur avenir.
C’est aussi garantir aux familles de vivre décemment du fruit de leur travail, sur la terre de leurs ancêtres, en véritables acteurs du développement de leur pays, soucieux de bâtir un monde meilleur pour les générations futures.

Pour en savoir plus et faire un geste solidaire, rendez-vous sur www.sosenfants.org